"Quand l'émergence et la singularité des formes et des couleurs

tracent la route de l'évasion et de l'émotion,

l'art se joue au sens Capital et en toute liberté."

 

Stéphane Theri

Art Capital

Édition 2024

 

Évasion, Émotion en image ...

 

Notre coup de coeur !

Lady Lilou de Florence Muliardo

Des mots

sur des empreintes de talent...

 

Notre présence a débuté avec la conférence de presse du 14 février. Placée sous le signe de l'inquiétude quant à l'avenir de l'évènement et le désengagement de l'état, elle a très vite cédé sa place à l'essentiel du moment présent, la visite des 4 salons ( Salon des indépendants, Salon Comparaison, Salon des artistes français et salon Dessin & Peinture  à l'eau) et à la découverte des oeuvres des 2000 artistes présents. 

 

Très vite et au-delà des chiffres, passer la porte d'entrée et parcourir les allées, ce fut immédiatement s'ouvrir à plusieurs mondes, notre Terre sans aucune frontière, un monde fait de formes et de couleurs, un autre monde encore,  riche de tous ces artistes offrant par la voie de l'art, un ou pluieurs fragments d'âme, tantôt de belles surprises et parfois de très belles histoires. 

 

Nous avons engagé nos premiers pas avec Dominique Meunier dont la passion n'a d'égal que le talent. En effet, après nous avoir présenté "Vitalité" , l'oeuvre qu'il présentait au salon "Dessin, Peinture à l'eau", Dominique nous a très gentiment guidé et par sa connaissance des différentes disciplines, a agrémenté notre visite de ses commentaires avisés avant de nous laisser poursuivre sans lui.

 

L'art livre et délivre des émotions. A mille visiteurs, mille enchantements différents. Notre premier coup de coeur nous a été offert par Florence MULIARDO, artiste plasticienne, autodidacte et par la découverte de sa sculpture en résine, Lady Lilou (voir photo ci-dessus). Derrière cette oeuvre se cache une belle aventure et surtout, une histoire de coeur qui donne à son oeuvre une profondeur saisissante. 

 

L'espace temps disparait devant " Epona" de Marion Tubiana. L'illusion est de mise devant l'oeuvre " Grâce Kelly" de Vincent Guillard. L'émotion frappe mon esprit et me renvoie à la nostalgie des années "Wham"  quand je découvre avec surprise Georges Michael chassant le dragon  sur un cheval Blanc sous les yeux d'Andrew Ridgeley, son complice et ami d'enfance, tous deux mis en scène par Eugénya Zharaya.

 

Valérie Durand  m'interpelle avec ses portraits de stars de cinéma et ses scènes de grands classique tels que "Bullit" ou "les tontons flingueurs" à côté desquels un drôle de zèbre m'invite à contempler ses rayures. 

 

Laurent Léoncini frappe ma mémoire avec son panorama photographique de l'incroyable incendie de Notre Dame de Paris.

 

Chaque allée traversée, chaque pas effectué fait bouilloner les sens. L'oeil est attiré et invite les oreilles à l'échange. On s'informe, on se questionne sur la liberté avec laquelle chaque artiste aborde le Monde, le quotidien, le règne animal, notre relation aux autres, la nature, la guerre, les maux de la vie, la tristesse, la joie de vivre, l'angoisse ou la solitude et tellement de sujets encore.

 

J'aime à dire ces mots simples et vrais : 

 

"Le talent d'un artiste ravit parfois le public.

Le succès ravit toujours les artistes.

La visibilité peut, quant à elle, ravir le succès au talent."

 

Je ne peux que regretter d'avoir manquer de temps et donc forcément des rencontres.

 

Je souhaite une longue vie à ce qui ressemble avant tout à un bouillon de culture, de singularité et d'émergence artistique et donc, une longue vie à " Art Capital". Le désengagement de l'état, et tous les artistes le savent, ne peut effacer l'envie. 

 

Chaque oeuvre est une invitation à l'évasion, à l'émotion et dès lors qu'elle est vue, au partage. 

 

En ce qui concerne le magazine, nous allons nous efforcer de rencontrer et de vous présenter dans les semaines qui vont suivre, les artistes avec lesquels nous avons déjà pris rendez-vous. 

 

Stéphane Théri